De nos jours, seul 31 % des foyers sont équipés de sèche-linges (à comparer au 95% pour les lave-linges, 99% pour un réfrigérateur, 53,7% pour les lave-vaisselle et 60 % pour les congélateurs-chiffres 2009-sources GIFAM). La raison de cette timidité envers le sèche-linge est simple : la consommation d’énergie ! (même si des progrès ont été faits dans ce domaine). La consommation électrique annuelle d’un sèche-linge peut représenter jusqu’à 15% du total de la facture énergétique des appareils d’un foyer. La plupart des sèche-linges du marché sont de classe B et C, ce qui représenterait une consommation annuelle minimale de 300 à 400 kWh/an, c’est à dire 33€ à 44€ de frais EDF. La difficulté pour les fabricants de concevoir des appareils économes en énergie, est illustrée par Whirlpool et son appareil green génération qui après des millions d’euros d’investissement sur son site français d’Amiens notamment, le fabricant a été obligé quelques mois plus tard, de reconnaître que son appareil était au mieux un appareil de classe A peu performant, au pire un appareil de classe B performant, le fabricant américain s’était-il donné un objectif trop ambitieux ? En effet il avait pour objectif : un appareil de classe A ne s’appuyant pas sur la technologie de la pompe à chaleur.
La pompe à chaleur, le seul et unique moyen de permettre aux sèche-linges d’atteindre la classe A (du moins pour l’instant), mais l’inconvénient dans ce cas c’est l’envolée des prix des appareils, pour un appareil il faut compter au minimum 500€. La bonne nouvelle de ce côté là, c’est que les pionniers de cette technologie ayant engrangés de l’expérience, celle-ci se répercute sur les prix et sur efficacité énergétique, c’est le cas par exemple d’Electrolux.
Miele T 8976 WP Classe A